Guy
Lafleur
Notre
Démon blonde ne faisait pas que marquer et scrapper
des chars; il faisait aussi des disques. Lancé à
la fin des années 70, Lafleur! était un album
de conseil hockey sur fond de musique disco. Mais avec ces voix
féminines suggestives en filigrane, certaines paroles portaient
un peu à confusion : «Toujours garder les deux mains
sur son bâton». On a banni Elvis pour moins que ça!
Les
Bears de Chicago
Les
bears de 1985, s'entend. C'était la folle époque
de Ditka, de Buddy Ryan et l'époque du Super Bowl Shuffle,
un genre de rap avec Walter Payton, Jim McMahon et le Fridge,
entre autres. C'était un peu nul, mais c'était aussi
les années 80, alors on leur pardonne.
Shaq
Au
moins quatre albums à son actif, dont le bien nommé
Shaq Fu. Étrangement, bien des critiques l'ont épargné.
Il faut dire qu'à 7'1 et 338 livres. Shaq fait un peu plus
peur que, mettons, Mariah Carey.
Roy
Jones
Le
meilleur boxeur «livre pour livre» s'était
lancé dans l'arène du rap avec l'album Round
One. Les plus cyniques ont fait remarquer que Monsieur Jones
aurait dû retirer son protecteur buccal avant de rapper.
Darryl
Strawberry
L'ancienne
gloire des Mets s'était payé un simple, chocolate
Strawberry. On aurait pu croire que ce n'était que
de la poudre aux yeux. De la poudre aux yeux, vous la pigez?
Ross
Rebagliati
Le
plus gelé des planchistes canadiens ne joue de rien, ce
qui ne l'a pas empêché de lancer un album de ses
chansons favorites, Fulliedialedinn. Parmi les groupes
sélectionnés par Ross lui-même, on retrouve
les rappeurs de Cypress Hill, qui ont probablement déjà
fumé l'équivalent d'un pays du tiers-monde au grand
complet. Ross et Cypress Hill: à inviter au même
party. Mais vraiment !
Yannick
Noah
L'ancien
tennisman transformé en chanteur de reggae. A reçu
l'aide de Jean-Jacques Goldman. On dit qu'il est aussi bon sur
scène qu'il ne l'était sur le court. Ce qui est
sans doute bien.
Yvon
Lambert
«Envoeille
envoeille la tite tite tite, envoeille envoeille la tite jument.»
Que dire de plus?
Deion
Sanders
Il
fut un temps où cette grande gueule de Deion se croyait
tout permis. Après le football et le baseball, pourquoi
pas le rap? Ce qui nous avait donné l'album Prime Time
(1995), un album vendu à quelques milliers d'exemplaires,
dont environ 98% des copies achetées par Deion lui-même.
Damon
Hill
On
savait le gars habile derrière le volant. Mais derrière
une guitare? Oui Monsieur! Proche du regretté George Harrison,
l'ex-champion de F1 s'est même permis un solo sur une authentique
pièce de Def Leppard, Demolition Man. De Hill, Joe
Elliot, le chanteur de Def Leppard, a dit ceci: « Son jeu
de guitare est un mélange de Slash (Guns n' Roses) et Andy
McCoy(Hanoi Rocks)». Ce qui est, vous l'aurez deviné,
un compliment.
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