À peine la colonie prend-elle
forme que déjà l'arpenteur compte parmi les pionniers. Champlain
fut le premier ou le deuxième, croit-on généralement, à exercer
cette profession en Nouvelle-France.
Déjà, en
1674, les arpenteurs-mesureurs doivent comparer leurs boussoles
à un étalon reconnu, tandis que les aspirants à la profession
peuvent suivre un cours d'hydrographie au collège de Québec dès
1731. À cette époque, la pratique est régie par des ordonnances
du Conseil souverain et par la jurisprudence française.
En 1764,
on offre le poste, nouvellement créé, d'arpenteur général à Samuel
Holland qui, à ce titre, devra assurer la protection des propriétés
de la Couronne.
Il faudra
attendre jusqu'en 1882 pour assister à la fondation de la corporation
"Les arpenteurs de la province de Québec". À la mise
en vigueur du Code des professions, en 1973, cet ancien organisme
est dissous et l'Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec voit
le jour.
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