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L'image probablement la plus connue de l'arpenteur-géomètre est celle du professionnel qui "tire des lignes" et qui fait une opération de piquetage pour déterminer les limites d'un terrain, d'une route ou de toute autre construction. Il s'agit certes de l'activité la plus visible, mais certainement pas la plus représentative de l'arpenteur-géomètre d'aujourd'hui.

L'arpenteur-géomètre

Depuis la naissance de l'Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec en 1882, la profession a connu une importante évolution. Le décloisonnement récent des disciplines reliées à la gestion du territoire et l'amélioration des technologies informatiques ont contribué à modifier la pratique de l'arpenteur-géomètre.

Si l'arpentage réfère essentiellement aux techniques de mesure et de calculs des terres et de leur configuration afin de déterminer les limites des propriétés, la géomatique intègre l'ensemble des moyens d'acquisition et de gestion des données sur le territoire, y compris l'arpentage, supportés par les technologies informatiques appropriées. Loin de s'opposer, ces deux termes se complètent aisément. Dans bien des projets d'ailleurs, ceux-ci sont parfaitement intégrés. Et en définitive, ils donnent une image plus précise du profil de ce professionnel de la géomatique.

L'arpenteur-géomètre bénéficie d'une formation universitaire (baccalauréat en géomatique) de nature scientifique comportant également des notions de droits, ce qui lui permet d'exercer en toute compétence dans les divers champs d'activité de la géomatique. L'arpenteur-géomètre est également reconnu par la loi comme officier public. Les fonctions exercées par l'arpenteur-géomètre sont à ce point diversifiées qu'il est tout à fait approprié de parler ici de champs d'activité multidisciplinaire.

L'arpenteur-géomètre pour l'essentiel est le professionnel des calculs et mesures des surfaces, des volumes et des dimensions de l'immeuble, et partant de ses parties privatives et parties communes en copropriété, de même que des relèvements et abaissements de terrain. L'auteur de la déclaration de copropriété tire habituellement de son rapport la partie des données inhérentes à l'établissement de la valeur relative des fractions de l'immeuble.